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Paris: un homme interpellé après avoir déclaré porter des explosifs dans le consulat d'Iran

La BRI a été mobilisée par le préfet de police de Paris ce vendredi 19 avril pour intervenir au consulat d'Iran après qu'un homme ait pénétré dans le bâtiment. L'homme, qui se disait à tort porteur d'explosifs, a été placé en garde à vue.

L'homme qui s'est introduit ce vendredi 19 avril dans le consulat d'Iran, situé rue Fresnel à Paris dans le 16e arrondissement, et qui s'était déclaré comme étant porteur d'explosifs a été interpellé par la police, nous apprend la préfecture de police de Paris. Contrairement à ses déclarations, aucun explosif n'a été retrouvé sur ce Français d'origine iranienne né en 1963. Il était en réalité porteur d'un gilet tactique et de fausses grenades.

L'homme qui est "sorti lui-même" du consulat d'après le Parquet a été interpellé par la BRI, la brigade de recherche et d'intervention, l'unité d'élite de la police qui a été mobilisée pour intervenir. Il a été placé en garde à vue.

Le véhicule avec lequel il est arrivé a également été inspecté tout comme les locaux du consulat.

"Aucune matière explosive n’a été constatée à ce stade, ni sur lui ni sur place", précise le parquet de Paris.

Cet homme a été aperçu par un témoin entrant dans le consulat vers 11 heures. Il aurait affirmé vouloir venger son frère.

Un périmètre de sécurité mis en place

Un large périmètre de sécurité a été mis en place. La préfecture appelle sur X à "éviter le secteur". Comme a pu le constater BFMTV, des pompiers de Paris étaient également présents sur place.

Le trafic de la ligne 6 de métro avait été interrompu entre La Motte-Picquet-Grenelle et CDG-Étoile. Tout comme la ligne de métro 9 entre Franklin-D-Roosevelt et Pont de Sèvres. Ces deux lignes desservent la station Trocadero, la plus proche du consulat d'Iran.

Le suspect était déjà connu des services de police: il avait été interpellé pour l'incendie de bout de pneu devant ce même consulat en septembre 2023. À l’époque, il avait justifié son geste en disant voulant soutenir les mouvements de révolte en Iran. Il avait été condamné à 8 mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans.

Maxime Brandstaetter et Stéphane Sellami avec Juliette Brossault